Mieux connaître les îles Féroé
Portrait d’un archipel, à mi-chemin de l’Islande et de la Grande-Bretagne, où l’on se rend pour ses paysages à couper le souffle et où l’on découvre une culture à nulle autre pareille.
Un archipel de l’Atlantique
L’archipel des îles Féroé se déploie dans l’océan Atlantique. La géographie de cette trentaine d’îles et îlots se caractérise par de hautes falaises de lave basaltique, que les glaciers ont façonnées en cirques, vallées et fjords. L’ensemble est à peine plus grand que le Val-d’Oise (en chiffres : 1 399 km² pour les îles Féroé ; 1 250 km² pour le Val-d’Oise) et se caractérise par un climat océanique : de faibles amplitudes de températures, de généreuses précipitations combinées à d’épais brouillards et des vents violents. La faune et la flore se sont adaptées, à l’instar du cheval féroïen, dont la petite taille et la robustesse permettent de supporter les rigueurs du climat. Surtout, quelque 300 espèces d’oiseaux ont trouvé dans les falaises et prairies féroïennes leur paradis, l’endroit où nidifier à l’abri des dangers.
Passé et présent des îles Féroé
L’histoire des îles Féroé est ponctuée d’occupations étrangères. D’abord norvégien – les premiers Vikings s’installent à partir de 825 –, l’archipel passe sous domination danoise, puis devient « communauté autonome », avec l'entrée en vigueur de la loi sur l'autonomie interne des Féroé en 1948. Aujourd’hui, l’archipel compte un peu moins de 55 000 habitants. Beaucoup vivent de l’élevage, surtout ovin, mais c’est le secteur halieutique, qui est à la base de l’économie féroïenne. Cette dernière tend toutefois à se diversifier et mise notamment sur le tourisme, un tourisme soucieux de la préservation de l’environnement et du respect des populations locales.