Nos conseils de pro à Taïwan

« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es ». Et si l'aphorisme de Brillat-Savarin nous guidait pour partir à la rencontre des Taïwanais ?

Aux origines de la gastronomie taïwanaise

Ce n'est pas un hasard si le plus célèbre des réalisateurs taïwanais, Ang Lee, s'est intéressé à la cuisine de son île dans son film Salé sucré et si nous en avons fait l'un des thèmes de notre sélection culture. La gastronomie taïwanaise est à l'image de l'île : des racines ancrées à la Chine continentale mais la tête tournée vers l'ailleurs. Longtemps, elle s'est résumée à l'expression locale « kung fu » : des plats longs à préparer, longs à cuisiner et dont la présentation demande du temps. Bref, une cuisine exigeante, à rebours des aspirations de la jeunesse.

La cuisine comme portrait des Taïwanais

Ang Lee le montre très bien dans son film. Les Taïwanais mettent dans leur cuisine toute leur humanité. C'est aussi à travers elle qu'ils expriment leur créativité, affirment leur identité. Aux canons de la tradition, s'ajoutent progressivement l'apport des ingrédients locaux – consommés depuis des siècles par les tribus autochtones et redécouverts par de jeunes chefs – et l'influence des cuisines occidentales. Désormais, l'une des plus appréciées, la gastronomie taïwanaise s'exporte à travers le monde entier, à l'instar du bubble tea, spécialités de Taïwan à ne pas manquer.

La cuisine comme passeport

Autour de la cuisine, se vivent mille expériences permettant de partir à la rencontre des Taïwanais. Ainsi des night markets, temples de la street food où se pressent les Taïwanais. C'est sur leurs étals que vous dénicherez notamment le délicieux gâteau à l'ananas, souvenir idéal à rapporter de votre voyage. Autre conseil : participer à la fête des fantômes, à l'occasion de laquelle les mets les plus fins sont mitonnés à l'attention des défunts. Défunts à qui sont aussi proposés de nombreux spectacles de musique. Le premier rang leur est d'ailleurs strictement réservé.