Faune et flore de l’Arabie saoudite

Méconnues, la flore et la faune saoudiennes sont pourtant extrêmement riches et le pays y accorde une importance croissante, à travers notamment l'institution de réserves et espaces protégés.

Le palmier-dattier, roi de la flore saoudienne

La végétation est assez pauvre dans les déserts du Nord et de l’Est mais plus variée au sud-ouest. Pendant votre autotour en Arabie saoudite, vous ne pourrez toutefois pas passer à côté du roi de la flore saoudienne : le palmier-dattier.

Le palmier-dattier pousse dans les oasis des zones désertiques de l’Arabie saoudite et a joué un rôle crucial dans le développement de la civilisation arabe. Aliment quotidien et symbole d’hospitalité arabe, la datte est aussi source de prospérité puisque l’Arabie saoudite figure parmi les principaux exportateurs de dattes. Mais ce n’est pas tout, le palmier-dattier procure de l’eau, coupe le vent et contribue à créer un climat humide propice à la culture des arbres fruitiers, plantes maraîchères et céréales. 

L’autre richesse des sols saoudiens est la rose, cultivée autour de Taif, dans la région de La Mecque. Poussant à 1 800 mètres d’altitude, la rose saoudienne est récoltée pendant le mois de ramadan pour en extraire l’huile essentielle. Une huile essentielle réputée pour ses bienfaits et une idée originale de souvenirs à rapporter.

Faune du désert et faune marine

À tout seigneur, tout honneur ! S'il y a une espèce à ne pas négliger lorsqu'on évoque l'Arabie saoudite, c'est bien le Camelus dromedarius, plus connu sous le nom de dromadaire. Animal de bât remarquable et symbole des caravanes du désert, le dromadaire domestique est présent en Arabie saoudite dès le second millénaire avant J.-C. Élément-clé de la culture traditionnelle, l'espèce reste très prisée par les Saoudiens, comme l'atteste l'organisation de concours de beauté pour les chameaux.

Autre espèce emblématique : l'oryx d'Arabie. Comme son nom l'indique, cet oryx, identifiable à ses longues cornes, est le seul à ne pas vivre en Afrique. Disparue au début des années 1970, l'espèce a été réintroduite en Arabie saoudite une vingtaine d'années plus tard et sa protection fait l'objet d'une grande attention. Même vigilance pour les autres ongulés endémiques de la péninsule arabique : la gazelle des sables (Gazella leptoceros), la gazelle d’Arabie (Gazella arabica) et le bouquetin de Nubie (Capra nubiana).

Le littoral saoudien est aussi le refuge de nombreuses espèces. Citons par exemple le dugong, qui apprécie particulièrement les eaux peu profondes de la mer Rouge. Ce mammifère marin voisine avec cinq espèces de tortues de mer et de nombreux oiseaux. Les cordons littoraux du golfe Persique sont ainsi parmi les zones d'hivernage les plus importantes du monde pour les oiseaux migrateurs.