La péninsule Kenai

Au Sud-ouest de l’Alaska, la péninsule Kenai se détache du continent pour s’élancer dans l’océan Pacifique à partir d’Anchorage.

Elle tient son nom de la petite ville côtière de Kenai, qui fut le territoire des Kachemacs dès -1 000 av. J.C., puis de la tribu Dena’ina du peuple Athabascan. Les trappeurs russes arrivèrent sur la péninsule à la fin du XVIII^e siècle et établirent à Kenai l’un des premiers comptoirs commerciaux de fourrure. Les conflits entre les Dena’inas et les colons russes ainsi que la maladie furent alors responsables de nombreuses pertes humaines. Kenai et sa péninsule devinrent américaines lorsque l’Alaska fut racheté à l’empire russe par les États-Unis, en 1867. La petite ville garde encore les traces de la culture russe, comme en témoigne sa petite église orthodoxe. Aujourd’hui, Kenai et sa région vivent de la pêche et du tourisme.

Au sud-est de la péninsule, au creux d’une côte déchirée se trouve la ville de Seward, l’un des rares accès au parc national des Kenai fjords. Dans le port, embarquez pour une excursion dans les fjords de Kenai, entre monts enneigés et glaciers se jetant dans la mer. Le parc est avant tout un parc marin, où l’on peut observer de nombreuses espèces comme les phoques et otaries, marsouins et baleines, orques, loutres de mer…

Au nord du parc, les glaciers fondent en trois lacs principaux : Kenai, Skilak et Tustumena. La montagne accueille là le refuge faunique national de Kenai, le Kenai National Wildlife Refuge. Entre taïga, zones humides et muskeg, la diversité de milieux abrite une faune unique : ours bruns, ours noirs, élans, caribous et mouflons… Accessible par la route de Sterling, le refuge est aussi prisé pour la pêche à la truite et au saumon, la randonnée et le ski de randonnée, le canoé, le camping pour un séjour 100 % nature.