Anchorage et sa région

Bien à l’abri du Cook Inlet, Anchorage, la plus grande ville d’Alaska mène une vie paisible. Le climat y est relativement doux, et l’on vit au grand air, entre montagnes, fjords et rivières.

Même si elle concentre aujourd’hui près de 40 % de la population de l’Alaska, elle ne s’est développée que très récemment. Elle fut créée en 1914 sur le site de l’ancien village inuit de Knik, « le feu », quand s’installe le chemin de fer de la compagnie Alaska Railroad. Ce dernier devait rendre accessible le territoire aux prospecteurs et aux hommes d’affaires, sur la piste des ressources naturelles comme l’or ou le charbon. À la fin du XX^e siècle, Anchorage a surtout grandi autour de l’exploitation pétrolière.

Au pied des montagnes Chugach, à quelques pas du parc national Denali, au bord de la baie du Prince-William, la zone urbaine semble ne déranger que peu la nature sauvage de l’Alaska. Il n’est pas rare en effet de croiser un caribou ou même un grizzli dans les rues du centre-ville. Du rivage, on voit les baleines grises, les orques, les bélugas, les otaries nager entre Knik Arm et Turnagain Arm.

Au-dessus de la ville s’étend le parc national Chugach : ses 110 sentiers de randonnée, ses lacs, ses rivières sont un terrain de jeu et de découverte de pleine nature pour les habitants d’Anchorage. Ils y pratiquent presque quotidiennement la pêche, le canoë, la marche, le VTT…

Au nord-ouest d’Anchorage, à Palmer commence la vallée de la Matanuska. La route Glenn Highway bordée de fermes agricoles et d’élevages de bœufs musqués grimpe jusqu’au glacier Matanuska, l’un des plus accessibles de l’Alaska par la route. Quelques aires sont prévues pour profiter de la vue, et l’accès au glacier lui-même passe par le parc du glacier, en gestion privée.