La région du Dhofar

L’Est du Dhofar et ses plages

À l’est du Dhofar, la côte luxuriante bordant de longues plages de sable blanc et dominée par les montagnes d’Al-Qara est riche en histoire. Les citadelles de Salalah, Mirbat et la cité de Sumhuram témoignent d’un passé prospère grâce à l’encens. À la richesse historique de la région s’allie celle de la géographie de son littoral constitué d’estuaires et de lagons. Un paradis pour pléthore d’oiseaux marins que l’on peut observer au cœur de réserves naturelles comme celle de Rohri.

Le Nord du Dhofar et son désert de Rub Al Khali

Le nord du Dhofar, lui, n’a presque pas changé depuis la nuit des temps. Seule – ou presque – incursion de l’homme : les forêts d’encens cultivées depuis des milliers d’années, celle du wadi Dakwah étant sans doute la plus célèbre. Au-delà du djebel Al-Qara, le fameux désert de Rub Al Khali déroule ses dunes de sables et ses rochers à perte de vue jusqu’au Yemen et à l’Arabie saoudite. Les oasis modernes d’Al-Hashman et Thrmrait permettent de faire escale et de reconnecter avec la vie humaine, rassurez-vous !

L'Ouest du Dhofar : criques, montagnes et forêts

Dans l’ouest du Dhofar, c’est à un paysage plus tortueux dont la côte est bordée de criques, d’anses et de bancs de sable que le voyageur est confronté. Cependant, les forêts d’arbres à encens et à myrrhe restent nombreuses. Dans une région où le commerce des résines est toujours important, les montagnards sont les descendants d’une longue histoire et sont imprégnés de la culture yéménite de l’Hadramaout. On découvre la région le long de routes parfois vertigineuses à l’instar de la « furious road ».

La réserve naturelle du djebel Samhan

Les amoureux de nature adoreront la réserve du djebel Samhan. Ce petit massif montagneux à l’est de Salalah mérite en effet qu’on y passe du temps. Touché par la mousson, il est doté d’une végétation tropicale foisonnante et de vertes prairies en altitude où des troupeaux de bovins paissent tranquillement. Il abrite aussi une espèce rare : celle des léopards d’Arabie. Ces petites panthères sont en voie de disparition et ne seraient plus que 600 à tenter de faire perdurer leur espèce dans un milieu pourtant déclaré réserve naturelle depuis 1997.