Korcula

Une ville médiévale dans son jus, un vin à tomber, des traditions préservées et des paysages maritimes à couper le souffle… La belle Korcula joue la séduction. 

Paradis végétal et culturel 

Au large de la presqu'île Peljesac, Korcula s’invite comme un trait d’union entre le continent et la mer Adriatique. Longue d’une cinquantaine de kilomètres, huit en largeur, l’île s’évade à équidistance de Split et Dubrovnik, façonnée par d’imposantes découpes côtières, et une abondante végétation qui lui valut le surnom d’« île noire » par les colons grecs. Car Korcula, c’est un peu tout ça : un savoureux mélange de caractères slave et méditerranéen, hérité des conquérants qui enviaient jadis sa position stratégique. Le berceau supposé de Marco Polo dresse de beaux reliefs montagneux et vignobles jusqu’aux portes de la ville éponyme, à l’est de l’île, un fief médiéval parmi les plus intacts du bassin méditerranéen. 

Imprenable Korcula 

Petit bijou historique, la ville de Korcula n’est pas sans rappeler la Dubrovnik voisine, exploitant les derniers cailloux de sa presqu’île pour y imprimer sa marque. Les remparts et les tours de défense gardent toujours un œil sur l’horizon maritime, dissimulant en leur cœur des ruelles hérissées autour de l’arrête dorsale de l’ingénieuse cité dalmate. La faune locale y croise la grande tour Revelin, les églises, le palais abbatial et moult petits restos, et surtout la cathédrale Saint-Marc, auréolée d’une superbe rosace. De passage à Korcula et les villages de l’île pendant l’été, les visiteurs verront les rues s’animer au rythme de la moreska, une danse traditionnelle à l’épée que l’île est la seule à perpétuer. Entre dégustations des fameux vins de la région et marinades sur les plages de galets, Lumbarda, Racisce, Brna ou encore Vela Luka rivalisent également de trésors à débusquer.