L'environnement en Slovénie

Très tôt engagée dans la protection de son environnement, la Slovénie est l’une des meilleures élèves de l’Union européenne dans ce domaine.

L’environnement, affaire de tous les Slovènes

La Slovénie prend rapidement conscience de la nécessité d’une politique volontariste en matière de protection de l’environnement. La constitution de 1991 comporte déjà des dispositions en ce sens : l'État est responsable de la préservation de la nature et chaque citoyen est tenu de la protéger.

Responsable de la préservation de la nature, l’État est à l’initiative de nombreux espaces protégés. Le plus vieux, créé en 1924 et élargi en 1981 puis en 2010, est le parc national du Triglav. De nos jours, les espaces protégées représentent environ 12 % du territoire de la Slovénie. Ils sont répartis entre espaces intégrals – 1 parc national ; 3 parcs régionaux ; 44 paysages protégés – et restreints – 52 réserves naturelles ; 1217 monuments naturels.

Très jeunes, les Slovènes sont sensibilisés à la cause environnementale. Dès la maternelle, les sorties scolaires prennent ainsi la forme de chasse au trésor pour partir à la recherche de détritus. Et au quotidien chacun s’emploie à minimiser son empreinte environnementale : alimentation de saison et locavore ; réduction des déchets ; consommation raisonnée…

La qualité médiocre de l’air slovène

Bien que la qualité de l’air soit meilleure ces dernières années, elle reste préoccupante en Slovénie. Les principaux responsables sont l’industrie et le transport. La première est responsable de 82 % des émissions de SO₂ et 40 % des émissions de CO₂. Le trafic routier génère quant à lui 30 % des émissions de CO₂.