Économie de Madagascar

Croissance : 5,1 % (Banque mondiale, 2018) 

Taux de chômage : 1,6 % (Banque mondiale, 2019) 

Taux d’inflation : 7,2 % (Banque mondiale 2018)

Points forts : Le secteur primaire, dominé par l’agriculture (crevettes, pêche, riz, fruits, café…) occupe plus de 80 % de la population active et représente près d’un quart du PIB. Les secteurs miniers et textiles représentent près de 15 % du PIB, mais avec près de 60 %, c’est le tertiaire qui se porte le mieux, à travers les secteurs du BTP, les télécoms et le tourisme principalement. Les principaux clients sont la France, l’Allemagne, la Chine et les USA. 

À Madagascar, les trois-quarts de la population vivent sous le seuil de pauvreté. En dépit d’une croissance soutenue ces dernières années, la pauvreté n’aurait que légèrement diminué, passant de 77,6 % en 2012 à 74,1 % estimés en 2019. La population vit aujourd’hui avec moins de 1,90 dollar par jour (en parité de pouvoir d’achat). L'économie reste dynamique mais a montré un léger fléchissement en 2019.

Après avoir atteint une croissance de 5,1 % en 2018, tirée par les exportations, les transports, la finance et la construction, l’économie s'est ralentie au premier semestre 2019 sous l'effet conjugué de l'affaiblissement de la demande extérieure et du ralentissement de l’exécution des dépenses publiques lié à l'entrée en fonction du nouveau gouvernement. 

Selon l’analyse de la Banque mondiale, le principal défi pour le gouvernement de Madagascar consiste aujourd’hui à « accélérer les réformes destinées à renforcer la confiance, afin de déverrouiller la croissance du secteur privé et la création d’emplois, à accroître sa capacité à soutenir les investissements prioritaires et à constituer des réserves budgétaires pour faire face à des situations imprévues ». L’organisation souligne également la nécessité de réexaminer des dépenses fiscales coûteuses et inefficaces.