Nos conseils de pro aux Açores

Bien sûr, il y a les cascades scintillantes, les motifs ondoyants dessinés par les fajãs et les tapis de fleurs. Mais un archipel ne se résume pas à ses paysages, c’est son peuple qui lui insuffle son âme.

À la table des Açoriens

De l’océan qui les entoure et des volcans qui veillent, les Açoriens ont su tirer le meilleur. Et quel plus beau prétexte que la cuisine pour partir à leur rencontre ? Poussez le portail d’une plantação de ananás. Son propriétaire sera très heureux de vous dévoiler les secrets de cet or de São Miguel, cultivé sous serre depuis le XIX^e siècle. Autre conseil : guettez les fêtes locales rythmant le calendrier car la musique et les défilés ne sont pas l’unique raison qui les rend si particulières. Elles sont surtout synonymes de bodo, un repas préparé et partagé par l’ensemble des participants, qui résume à lui seul l’açorianité.

Agriculteurs et pêcheurs

À l’image de sa cuisine, la population des Açores n’a pas su choisir entre terre et mer. De nombreux Açoriens restent ainsi liés à l’agriculture. Pâturages et currais témoignent d’une terre d’élevage et de viticulture, que vous raconteront peut-être un fermier de São Miguel ou un exploitant de Pico.

Terre fertile, l’archipel des Açores, est aussi une terre de marin. Les baleines que l’on vient observer aujourd’hui étaient autrefois sujets de toutes les convoitises et protagoniste de récits aussi épiques que le Moby Dick de Herman Melville. Interdite depuis 1986, la chasse à la baleine fait toujours partie intégrante de l’identité des Açores : fabriques converties en musée ; festivals dédiés aux baleines ; etc. Le scrimshaw ou sculpture sur os de cétacé a toutefois disparu, remplacé par la dentelle, la broderie, le travail du bois… Autant de jolis souvenirs à rapporter de son voyage.