Praslin et La Digue

Deuxième île en superficie et en population des Seychelles, Praslin abrite notamment la superbe vallée de Mai. Festonnée de plages somptueuses, l’île est aussi le point de départ de nombreuses excursions sur les îles voisines : La Digue, Cousin, Curieuse et Saint-Pierre.

Plages et cocos de mer

Le palmarès des plus belles plages du monde récompense régulièrement les plages de Praslin. Ainsi de anse Volbert, longue de 3 km et bordant la station balnéaire du même nom. Les anses Petite Cour, Takamaka, Boudin et Lazio côté ouest ou Grand’Anse et anse Kerlan au sud ont elles aussi leurs amateurs.

Ces longs rubans de sable que parsèment des rochers de granit polis par les éléments ne sont pas l’unique trésor de Praslin. Pour s’en convaincre, direction le cœur de l’île. C’est là que se déploie la réserve naturelle de la vallée de Mai. Ses 19,5 ha sont tapissés d’une forêt de palmiers quasi inchangée depuis la préhistoire. Son espèce emblématique et endémique, le coco-de-mer, se caractérise notamment par les dimensions de ses graines. Surnommées cocos-fesses en raison de leur forme callipyge, elles pèsent environ 20 kg.

La Digue

Voisine de Praslin, La Digue se rejoint facilement en bateau. Bien avant le succès du slow travel, l’île cultivait déjà une atmosphère détendue. Vélo et char à bœuf y sont les moyens de transport les plus prisés et un simple poisson grillé fait le bonheur des papilles. C’est sans se hâter que l’on rejoint la très belle plage anse Source d’Argent pour barboter dans ses eaux claires.

Cousin, Curieuse et Saint-Pierre

À quelques milles des côtes de Praslin, Cousin, Curieuse et Saint-Pierre sont autant de sanctuaires pour la faune. La première est le paradis de l’avifaune. Chaque année, plusieurs centaines de milliers d’oiseaux marins viennent y pondre. Curieuse est le refuge de l’une des plus grosses espèces de tortues géantes. Originaire d’Aldabra, elle a été introduite sur l'île à la fin des années 1970. Saint-Pierre vaut surtout pour ses fonds marins. Poissons-papillons, fusiliers et autres poissons-clowns s’y ébattent en toute liberté au milieu des coraux.