Coromandel Peninsula

Jadis pays de prospecteurs d’or et de bushmen, la péninsule parie aujourd’hui sur ses richesses naturelles. Dans toutes les villes de la péninsule et Coromandel en premier lieu, les témoins des fortunes construites sont encore visibles. Outre les vestiges miniers (batteries, écoles des mines, puits de Martha Hill, vestiges industriels de Waihi), les centres-villes sont bordés de maisons cossues.

À la fièvre orpailleuse a succédé une vie paisible essentiellement tournée vers l’agriculture, le tourisme et les loisirs. À la pointe de la péninsule, la nature intacte fait oublier l’œuvre humaine. De port Jackson à Fletcher Bay une route sillonne un littoral dépeuplé, où survit cependant une grenouille endémique et une multitude d’oiseaux. Côté est, Whitianga est connue pour sa gomme de kauri et ses richesses minières, ses plages comme la très belle baie de Mercury ou celle de New Chum Beach et les concrétions calcaires de Cathedral Cove (à ne pas confondre avec Cathedral Cave sur la Catlins Coast). La Hot Water Beach est unique puisqu’elle réunit les bienfaits de la mer et ceux des eaux thermales. Les surfeurs se laisseront emporter dans les rouleaux de Whangamata Beach.

À l’ouest, la vaste baie de Thames accueillit l’essentiel des chercheurs d’or européens lors de la ruée de 1867 et fut un temps la deuxième ville du pays. Elle conserve aujourd’hui de nombreux bâtiments d’époque. La Kauaeranga Valley, ancienne forêt primaire de kauris, fut abondamment exploitée. Les troncs rectilignes de ces conifères géants servaient à la fabrication des espars (éléments de gréement) de la Royal Navy. La forêt retrouve peu à peu sa sauvagerie d’origine sillonnée par 50 kilomètres de pistes.