À bouquiner, à regarder en Nouvelle Zélande

Pages néo-zélandaises

Katherine Mansfield est sans doute la plus célèbre auteure néo-zélandaise hors des frontières. Dans La Garden-Party et autres nouvelles, les courts récits introspectifs d’une jeune femme du début du siècle sont d’une rare délicatesse narrative. 

Plus tard, la vie triste et mouvementée de Janet Frame sera connue dans le monde entier grâce à l’adaptation émouvante au cinéma de son premier récit autobiographique Un Ange à ma table. 

Enfin Keri Hulme exprime les liens perdus avec sa communauté d’origine dans The Bone People, un très beau récit, truffé d’expressions maories.

Au Pays du long nuage blanc est un récit de voyage dans lequel Charles Juliet témoigne de sa stupéfaction face à ce pays aux gens aimables et aux paysages dantesques.

Dans Utu, Caryl Ferey transporte son héros, Paul Osborne, à Auckland pour une enquête au cœur d’une société en proie à des démons identitaires. 

Les Contes de Nouvelle-Zélande d’Emilie Géant plairont aux plus jeunes. Pour apprendre comment le kiwi a perdu ses ailes, entre autres.

Et bien sûr tous les romans policiers de Ngaio Marsh, à l’écriture aussi élégante que féroce. 

Regards sur la Nouvelle-Zélande

Le cinéma néo-zélandais s’est longtemps résumé en France à La Leçon de Piano et à Un Ange à ma table de Jane Campion puis à la trilogie du Seigneur des anneaux et à celle du Hobbit de Peter Jackson. 

Allez plus loin et regardez aussi L’Âme des Guerriers, un récit sur le désarroi des jeunes générations maories réalisé par Lee Tamahori. Ou le huis-clos infernal Créatures célestes du même Peter Jackson. 

Dans le genre étrange agrémenté de splendides paysages, notons la mi-série Top of the lake de Jane Campion qui nous a tenus en haleine pendant deux saisons.