Économie de la Mauritanie

• Taux de croissance : 2,4 % (Banque mondiale, 2021)
• Taux de chômage : 11,5 % (Banque mondiale, 2021)
• Principaux secteurs économiques : pêche, fer, cuivre, or
• Population pauvre (disposant de moins de 1,90 USD par jour) : 6,5 % (Banque mondiale, 2014)
• Indice du capital humain (échelle comprise entre 0 et 1) : 0,4 (Banque mondiale, 2020)

L'économie mauritanienne est solide quoique peu diversifiée et tributaire des secteurs extractifs, l'agriculture et le tourisme restant marginaux.

Extraction des minerais de fer, cuivre et or

Les minerais représentent près de 30 % du PIB et 75 % des revenus de l'État mauritanien dont 55 % pour le fer, faisant de la Mauritanie le 15^e producteur mondial. Quatre trains relient chaque jour l'immense mine à ciel ouvert de Zouérate au port de Nouadhibou grâce aux 700 km de la seule ligne de chemin de fer du Sahara.

Depuis 2016, la Mauritanie connaît une véritable ruée vers l'or, essentiellement autour de Chami, à 230 kilomètres au nord de Nouakchott. 50 000 orpailleurs extraient jusqu'à 30 kilogrammes d'or par jour. Revenu non négligeable, l'or représente 10 % des revenus miniers. Le production de cuivre est en baisse depuis 2016, conséquence de l'épuisement des mines d'Akjout et la Mauritanie est très dépendante de son unique acheteur, la Chine. Quant à l'exploitation du pétrole et du gaz offshore, elle n'en est encore qu'à ses débuts. La Mauritanie fonde toutefois de sérieux espoirs sur ce secteur. D'importants travaux sont en cours au port de Nouadhibou, appelé à devenir un important centre de traitement gazier.

La pêche en Maurinanie

La pêche est la deuxième ressources de la Mauritanie. Elle représente 10 % du PIB et 30 % des emplois. Elle est en outre à 80 % d’origine artisanale. Depuis 2006, la pêche est rigoureusement encadrée et contrôlée. Un partenariat avec l'Union européenne a permis un suivi des stocks halieutiques pour une gestion durables des ressources.

Le secteur agricole

L'agriculture fait vivre la moitié de la population mauritanienne et représente 20 % du PIB. Toutefois, en dehors du poisson et de la viande, la Mauritanie importe 60 % de ses denrées alimentaires. Très vulnérable face au changements climatique, la Mauritanie bénéficie du soutien du Fonds international de développement agricole (FIDA), qui finance d'importants projets de développement agricole depuis 1980. 

Et le voyage ?

La destination était très prisée de la fin des années 1990 à la fin des années 2000. En 2008, la Mauritanie accueillait quelque 15 000 voyageurs. L'attentat d'Aleg et deux enlèvements en 2009 mettent un coup d’arrêt brutal à l’activité. Relancée timidement en 2017, la Mauritanie se referme de nouveau en 2020 avec la pandémie. Depuis, tous les acteurs sont mobilisés pour la relance des voyages en Mauritanie avec le soutien du gouvernement mauritanien.