L'Est de l'Éthiopie

Bienvenue dans l'Éthiopie hors des sentiers battus ! Caractérisée par des paysages arides, la région recèle quelques pépites propres à éveiller l'imaginaire des voyageurs.

Harar, l'exception éthiopienne

Harar est de confession musulmane et c'est la quatrième ville sainte de l’Islam. Elle abrite quelque 82 mosquées et 102 sanctuaires, un riche patrimoine religieux protégé par l’Unesco. Dans les pas de Arthur Rimbaud – le poète y séjourna à plusieurs reprises entre 1880 et 1891 – on découvre une cité vivante mais traditionnelle.

Échappées sauvages

L'Est éthiopienne fait aussi le bonheur des amoureux de la nature. Facilement accessible depuis Addis-Abeba, le parc national d'Awash, le plus ancien d'Éthiopie, jouit d’une réelle popularité. Il est réputé pour la diversité de sa faune – oryx, koudous, gazelles… – et de son avifaune et la variété de ses paysages – volcan Fantalé et canyon de l’Awash.

L'aventure se fait plus intense encore si l'on met cap au nord. Étendue aride déclinant tous les tons de rouge, ocelles céladon ourlés d'un jaune criard : le désert de Danakil est l'une des parties de la Terre les plus inhospitalières… et les plus envoûtantes. Ce voyage sur Mars trouve son prolongement sur les flancs des volcans Erta Ale et Dallol. Le premier, dont le nom signifie « montagne fumante » en afar, culmine à 613 m d’altitude et compte un lac de lave permanent cerné par une vaste caldeira. Le second est l'un des lieux les plus isolés au monde, écrasé de chaleur et aux couleurs irréelles. Seuls les Afars ont su composer avec ce milieu hostile dont ils exploitent le sel.

Attention : L'Est de l'Éthiopie, que bordent l'Érythrée et la Somalie, est actuellement déconseillé aux voyageurs par le ministère des Affaires étrangères. La région des Danakils (hors Dallol et Erta Ale) est le théâtre de tensions récurrentes.