Trogir

Au nord de Split, Trogir est un concentré de Moyen-Âge à elle toute seule. Les monuments et les époques se succèdent dans cette pépite inscrite à l’Unesco, où les plages participent aussi à garder au chaud les touristes. 

Florilège médiéval 

Étape obligatoire d’un passage en Dalmatie centrale, Trogir déplace les foules. On l’arpente de préférence le matin, pour éviter le bouchon qui s’annonce dans l’entrelacs de ruelles. Les mordus de vieilles pierres y décomptent patiemment les influences, les églises et les clins d’œil roman, baroque et Renaissance, au fil d’un parcours plongeant tout droit à l’époque médiévale. À 30 km de Split, Trogir règne sur son îlot inscrit à l’Unesco, considéré dit-on comme le plus beau de la région. Au nord, une vieille ville reliée à l’île de Ciovo, au sud, un territoire raccordé au continent… Trogir multiplie les perspectives. 

Patrimoine et spots dalmates 

Musée à ciel ouvert, cette cité fondée par les Grecs d’Issa au III^e av. J.-C. dévoile les indices d’emprises successives, romaines, byzantines, hungaro-croates et vénitiennes. Superbement préservés, vestiges et édifices s’acoquinent dans le centre historique : la cathédrale Saint-Laurent et sa porte sculptée, véritable chef-d’œuvre d’art roman, le palais Cipiko et sa place animée par le chant des terrasses de café, le lacis de bâtisses en pierre de taille, les portes, les remparts, les marchés de victuailles, le château de Karmerlengo. Par-delà la forteresse, les visiteurs dénichent également quelques-uns des meilleurs spots de farniente et de plongée sous-marine : au départ de la marina, les bateaux guident les disciples de Cousteau vers Palagruza et Jabuka, parmi les plus réputés.