Le parc national du volcan Arenal

Le cône est parfait, la silhouette impressionnante, l’envie de le gravir immédiate ! Et pourtant sa ressemblance avec le plus paisible mont Fuji n’est que de surface. Car dans son antre, bouillonnent les magmas qui depuis 1968 débordent régulièrement du cratère. De ce réveil brusque après plusieurs siècles d’accalmie, les Ticos ont tiré parti, écartant les champs qui le bordaient et mettant les habitations à l’abri. L’ascension du volcan Arenal (1633 m) n'est pas possible. Cependant, un trek vous mène au Cerro Chato, son petit frère apparu en 1993. Cette randonnée n'est possible que si le temps s’y prête, que les fumerolles ne masquent pas le lac du cratère primaire et que ne se manifestent pas les prémices d’une colère volcanique (aucun signal inquiétant néanmoins depuis 2010).

Le lot de consolation vaut le détour lors d'un voyage au Costa Rica, le parc national du volcan Arenal possédant une flore et une faune diversifiée. Trois biotopes se succèdent : la forêt tropicale d’altitude, la pré-montagne de transition (47% de la superficie) où poussent entre autres, la goyave de brousse, le fromager, les guarumos et les ficus. 53 % des espèces d’oiseaux du pays vivent ici, ce qui rend le parc cher aux ornithologues. Sur les terres fertiles de la plaine, les cultures de fruits exotiques et les prairies d’élevage ont succédé à la nature sauvage.

Les sources d’eau chaudes de La Fortuna font les délices des fins de journées en pleine nature, à proximité des anciens bains publics ou dans les complexes thermaux de Baldi ou Tabacon. Tous les sports où il faut mouiller sa chemise sont pratiqués ici : rafting, kayak, stand-up paddle sur le lac… et tous ceux où il faut… remouiller sa chemise : VTT, randonnées pédestres ou équestres.