L'environnement au Chili
Au début des années 1990, le Chili s’est lancé dans une véritable politique environnementale. Le pays a été l’un des premiers en Amérique latine à investir dans les énergies renouvelables. Cependant, la croissance économique de ces 20 dernières années s’est accompagnée d’une pression accrue sur l’environnement (pollution de l’air, de l’eau et des sols, perte d’habitats…). Le pays s’est doté en 2010 d’un ministère de l’Environnement, preuve d’une volonté réelle de s’améliorer, a mis en place un « impôt vert » (taxe carbone) et s’est engagé en 2015 à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Mais il reste encore beaucoup à faire : en 2017, l’environnement ne pesait qu’à hauteur de 0,1 % dans le budget national. La gestion efficace des zones protégées (protection de la biodiversité), les pénuries et la pollution de l’eau, une pollution de l’air constamment élevée en zones urbaines et la gestion de ses déchets (95 % envoyés en décharge) comptent parmi les défis auxquels le Chili doit faire face en matière d’environnement.