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Le guide

Le guide Brésil

Conseils pour se fondre dans le décor

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Aimer le sport

On ne saurait brosser un portrait de la vie au Brésil sans évoquer le sport. Pratiqué par tous et partout, des plages jusqu’aux rues en pente des favelas, le football (futebol) a ses grands-messes dans des stades géants, comme celui de Maracana, et ses héros. À Rio, on vous demandera forcément quelle équipe vous supportez, le Flamengo ou le Fluminense, les deux équipes les plus célèbres de la ville. Leur affrontement est toujours l’occasion d’une grande fête et la garantie d’un stade plein à craquer ! Derrière le football, viennent le volley, le basket, le tennis et, surtout, la course automobile. Ils enflamment à leur tour des cohortes de supporters. Enfin, la capoeira est un art martial très populaire introduit au Brésil par les esclaves africains. Il se pratique en musique car, autrefois interdit, il passait ainsi pour une danse.

2

Reconnaître les haricots

Avec le riz, le haricot est l’autre incontournable de la cuisine du Brésil. Nul doute que si vous êtes invité à partager le repas dominical d’une famille brésilienne pendant votre séjour au Brésil, il vous sera servi une délicieuse feijoada. À table, un touriste se reconnaît au fait qu’il ne demande jamais quelle variété de haricot entre dans la composition du plat qui lui est servi. Pour la feijoada, on utilise ainsi le feijão preto (haricot noir) qui est aussi l’un des haricots les moins chers et les plus nutritifs. Dans la région de Bahia, le feijão fradinho (haricot cornille) est le principal ingrédient de l’acarajé, un beignet autrefois réservé aux orishas, divinités du candomblé. Le haricot jalo est une variété assez difficile à trouver mais très appréciée pour son petit goût de châtaignes. Enfin, comme son nom de l’indique pas, le haricot carioca est consommé dans tout le Brésil.

3

Vivre en rythme

Bossa nova, forro, zouk brésilien… Le Brésil vit au rythme de tous les genres de musique. Parmi ces derniers, la samba est une musique binaire fondée sur un rythme syncopé, et issue d’un mix entre trois traditions : celles des esclaves africains, celles des autochtones, celles des colons européens. Toujours habitée par une voix chaude, déclenchant un engouement collectif, composée autour d’un jeu de mots, d’un désir, d’un souvenir, elle est très populaire. La samba vit son apogée au moment du carnaval, mais elle remplit toute l’année le cœur des Brésiliens. En particulier à Rio, peuplée de multiples écoles de samba. La concurrence est rude. Chaque année, on rivalise de talent pour créer le plus beau défilé, composer et choisir la samba qui deviendra le tube de l’été, préparer les costumes, répéter avec les musiciens et les danseurs...

4

Oser le string

Sur les plages de Rio, si vous ne voulez pas vous faire repérer à des kilomètres en tant que touriste, jetez votre pudeur aux orties et n’hésitez pas à vivre l’expérience du string ! Mais surtout pas celle du topless, car il est interdit sur toutes les plages brésiliennes, le sein nu restant lié à la période sombre de l’esclavage. Les fesses nues, en revanche, ne dérangent pas du tout, au contraire. À Rio, toutes les femmes, minces ou enveloppées, jeunes ou moins jeunes, bodybuildées ou « cellulitées », toutes sans exception et sans vergogne, portent le string. Selon les modes, il s’appelle body string, tanga brésilien, string ficelle, mais n’a qu’un seul surnom le « fio dental », le fil dentaire ! L’irruption d’une culotte de maillot de bain au milieu de tous ces fils dentaires signe forcément la présence d’une touriste. Madame, vous voilà prévenue.

5

Trouver son apelido 

Pelé, Zico, Ronaldinho... Autant de noms connus… ou plutôt d’apelidos (surnoms) connus. Au Brésil, tout le monde possède un apelido, et il se substitue volontiers au patronyme complet, souvent à rallonge. L’apelido permet aussi de mettre tout le monde sur un pied d’égalité en faisant fi des disparités sociales. Même le président Luiz Inácio da Silva est connu sous l’apelido Lula, qui signifie... « calamar ». Car l’apelido est rarement choisi par hasard. Ce peut être un clin d’œil à une particularité physique, un trait de caractère… Il peut aussi s’agir tout simplement du prénom condensé (Zé pour José, Chica pour Francesca) ou adjoint d’un suffixe. Pour se distinguer de ses nombreux homonymes, Ronaldo de Assis Moreira a ainsi décidé de s’appeler Ronaldinho (« petit Ronaldo »). Un apelido entré depuis dans la légende.  

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