Une belle boucle au Kirghizistan, pour découvrir toutes les facettes et communautés du pays, de la capitale jusque dans les montagnes.
Entre montagnes majestueuses et steppes infinies, lacs scintillants et prairies fleuries, un circuit au Kirghizistan dévoile des paysages à couper le souffle, parfois perchés à plus de 3 000 mètres d’altitude. Ces vastes étendues de l’Asie centrale, que traversaient autrefois les routes de la Soie, sont le berceau de peuples nomades et de leur mode de vie ancestral : la fabrication d’une yourte, l’élevage de moutons, chevaux et faucons sont autant de traditions transmises de génération en génération, qui ont survécu à l’ère soviétique. Cet éphémère passé, qui inspire amertume ou nostalgie selon les habitants du pays, se devine encore dans les grandes avenues de Bishkek comme dans la cathédrale orthodoxe de Karakol.
La bonne saison
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Le climat du Kirghizistan ne fait pas dans la demi-mesure, avec des saisons bien marquées. Cela est particulièrement vrai pour Bishkek, la capitale, où les températures font le grand écart entre - 8 °C en hiver et 30 °C en été. Ce dernier, qui s’étend de juin à septembre, est recommandé pour se balader dans les grands espaces, alors tapissés de fleurs colorées et d’herbes grasses. Des vêtements chauds seront tout de même à prévoir pour vos étapes en altitude, car les nuits estivales restent très fraîches (environ 4 °C vers le lac Song). Si mai et octobre sont encore acceptables, vous vous abstiendrez de voyager au Kirghizistan en hiver, quand la neige recouvre les montagnes. Même les nomades, pourtant habitués au froid, ont déserté les lieux….
- Entendre le point de vue nuancé de Maria, professeur d’université, sur le passé soviétique du pays.
- Vous balader à pied comme à cheval dans les grands espaces d’Asie centrale.
- Être invité à dîner chez un membre de la communauté dungan, d’origine turco-chinoise.
- Appréhender la fauconnerie, le feutrage de la laine et autres traditions kirghizes auprès des habitants de Bokonbayevo.
- Dormir sous une yourte, à quelques pas d’un caravansérail de la route de la Soie.
- 1 Jours 1 - 2 BISHKEK
- 2 Jour 3 PARC NATUREL DE CHON KEMIN
- 3 Jour 4 CHOLPON-ATA
- 4 Jours 5 - 6 KARAKOL
- 5 Jours 7 - 8 BOKONBAYEVO
- 6 Jours 9 - 10 TASH RABAT
- 7 Jours 11 - 12 LAC SONG
- 8 Jours 13 - 14 BISHKEK
Itinéraire
Budget
À partir de
3600€prix par personne calculé sur la base de 2 personnes
Ce prix comprend
- Les vols aller-retour Paris/Bishkek
- Les services d’une voiture privée avec chauffeur-guide francophone pendant 14 jours
- 12 nuits en hôtels, maisons d’hôtes et camps de yourtes
- Tous les repas du voyage (sauf à Bishkek)
- La découverte de Bishkek à pied et en bus
- La rencontre avec une professeur d’université à Bishkek
- La balade à cheval dans le parc naturel de Chon Kemin
- La découverte des pétroglyphes de Cholpon-Ata
- La visite des musées consacrés à Ella Maillart et Nikolaï Prjevalski à Karakol
- La soirée musicale autour de l’épopée de Manas à Karakol
- La visite de Karakol et son marché aux bestiaux
- Un dîner chez un membre de la communauté dungan à Karakol
- La balade dans les vallées de Barskoon et Skazka
- La rencontre avec un fauconnier à Bokonbayevo
- Un déjeuner traditionnel chez l’habitant à Bokonbayevo
- La découverte du feutrage de la laine à Bokonbayevo
- La rencontre avec des nomades au col de Dolon
- La découverte du caravansérail de Tash Rabat
- La visite de la tour Burana et un déjeuner chez l’habitant à proximité
Ce budget varie en fonction de la saison et de la disponibilité.
1BISHKEK
C’est à pied et en bus que vous explorerez la capitale qui, en dehors de son incontournable marché Osh Bazaar, s’avère quelque peu déboussolante avec ses imposantes statues soviétiques, ses grandes avenues austères, ses vieux panneaux en alphabet cyrillique. Les souvenirs de l’ancienne Frounzé et de l’URSS semblent encore là, et ce n’est pas Maria qui vous contredira. Dans un français plus que parfait, cette éminente professeure à l’université vous parlera volontiers de la vie quotidienne à l’époque soviétique, dans ses nuances les plus claires comme les plus foncées.
2PARC NATUREL DE CHON KEMIN
3CHOLPON-ATA
Votre point d’ancrage sur le lac, Cholpon-Ata, se situe plus loin. Cette ville se distingue par un immense jardin jonché de pierres, un musée à ciel ouvert. Sur les roches sont en effet gravés des dessins de taureaux, loups, chevaux… de précieux témoignages des habitants qui vivaient ici il y a un ou deux millénaires, bien avant l’arrivée des Kirghizes. En balade parmi les pétroglyphes, vous apprécierez également les vues sur les montagnes d’un côté, le lac de l’autre.
4KARAKOL
À Karakol cohabitent des communautés d’origines diverses. En assistant à une messe de la cathédrale orthodoxe de la Sainte-Trinité, vous vous mêlerez à des soviétiques pour la plupart apatrides, qui avaient quitté leur terre natale en Russie pour se bâtir une autre vie dans les kolkhozes kirghizes. Votre balade en ville vous mènera également à une mosquée à l’architecture indéniablement chinoise et pour cause, elle appartient à la communauté dungan, une ethnie turco-chinoise de religion musulmane. L’un de ses membres vous recevra à dîner, l’occasion de goûter à leur délicieuse cuisine.
5BOKONBAYEVO
On ne peut qu’avoir un coup de cœur pour votre adresse à Bokonbayevo. Cette maison d’hôtes est composée de yourtes d’un genre particulier, puisque ce sont en réalité des bungalows en torchis.
C’est avec émotion qu’un fauconnier vous présentera le rapace avec qui il partage sa vie depuis plus de 15 ans et qu’il aime passionnément, même s’il devra bientôt le relâcher en pleine nature. Un autre habitant de Bokonbayevo vous cuisinera le beshbarmak, un plat national de viande bouillie dont chaque partie est servie à un convive bien précis. Enfin, vous apprendrez tout sur le feutrage de la laine et son artisanat auprès d’une famille qui, comme le fauconnier que vous aurez rencontré, s’investit corps et âme pour redonner vie aux traditions kirghizes.
6TASH RABAT
Arrivé à Tash Rabat, vous poserez vos valises dans un camp de yourtes d’un confort sommaire mais néanmoins appréciable. L’essentiel n’est pas ici, mais dehors, dans la verte vallée où coule une rivière…
Le caravansérail de Tash Rabat est le plus précieux vestige historique que les routes de la Soie aient légué au Kirghizistan, à quelques dizaines de kilomètres seulement de la frontière chinoise. Construit vers le XIe siècle, probablement sur les ruines d’un monastère nestorien, cette « forteresse de pierre » (tash rabat) se fond dans le décor minéral offert par les hautes montagnes alentour. En pénétrant dans ce monument voûté, on s’imagine volontiers les marchands, nomades et explorateurs qui sont autrefois passés par là…
7LAC SONG
Une journée entière ne sera pas de trop pour pleinement s’imprégner des lieux. Enfilez vos chaussures de rando pour crapahuter dans les hauteurs du Song-Kul… ou bien retirez-les pour tremper vos pieds dans les eaux du lac, plutôt fraîches à 3 000 mètres d’altitude ! Peu importe où vos pas vous guideront, vous apercevrez de nombreux troupeaux de chevaux, vaches et chèvres qui paissent en quasi-liberté durant les jours d’été.
8BISHKEK
Une dernière nuit à Bishkek, et voilà déjà le temps de dire au revoir à votre chauffeur-guide. Il vous accompagnera jusqu’à l’aéroport, d’où vous prendrez votre vol retour pour la France. Arrivée le même jour.
Atmosphère, atmosphère !
À proximité des villes comme dans les vallées les plus éloignées, partout, vous verrez des troupeaux de chevaux. Pourquoi y en a-t-il autant ? La réponse, c’est au marché aux bestiaux de Karakol que vous la trouverez. Pour faire fructifier leur argent, bon nombre de Kirghizes investissent dans l’achat d’un étalon et de juments. Le premier a pour mission de féconder les secondes et de veiller au bon comportement du troupeau, tandis que les juments accouchent de nouveaux poulains et produisent un lait très apprécié des habitants. Elles ne sont en réalité jamais montées ! Cette « épargne-cheval » est utile quand les temps sont durs : on peut alors vendre le troupeau… même si les Kirghizes feront tout pour que ce ne soit pas le cas. Si l’affaire est au final bien peu rentable – le coût d’entretien des bêtes étant non négligeable –, c’est une tradition bien ancrée, qui pour certains habitants n’a pas de prix.
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