Le guide Québec et Ontario
Conseils pour se fondre dans le décor
1
Ne cherchez pas la petite bête
Les Québécois appellent les insectes petites bibittes. Leur nom amusant ferait presque oublier leur pouvoir de nuisance. Pourtant, ils apparaissent massivement à la belle saison et avec leurs nombreux points d’eau, le Québec et l’Ontario figurent en première ligne. Parmi les espèces les plus fréquentes : les moustiques (maringouins) en juin et juillet, les black flies (petites mouches noires agressives) jusqu’au mois de septembre, les brûlots (moucherons) en juillet et les frappabords (mouches à chevreuil) de juin à août. Pour s’en protéger, misez sur des répulsifs efficaces qu’il vaut mieux acheter sur place – ils seront plus adaptés aux espèces locales. Portez des vêtements couvrants mais évitez les couleurs rouge ou orange, dont on dit qu’elles attirent les moustiques.
2
Préparez-vous à l’hiver
C’est qu’y fait frette (froid), comme disent les Québécois ! Si votre voyage au Canada se déroule en hiver, attendez-vous en effet à de grands froids. Comme un Canadien, restez zen fasse à la chute du thermomètre et enfilez vos pelures (habillez-vous chaudement) en respectant la règle des 3 couches. Vous pourrez ainsi faire face à l’amplitude thermique entre l’extérieur et des intérieurs surchauffés. Ne négligez pas les extrémités (tête, mains et pieds), les parties du corps qui se refroidissent le plus vite. Tuque (bonnet), mitaines (gants) et grosses chaussettes sont indispensables. Pour les plus frileux·ses, prévoyez une thermos de thé ou de citron chaud et bannissez l’alcool. Bien qu’elle procure une impression de chaleur, cette boisson entraîne en réalité une baisse de la température corporelle.
3
Surveillez votre langage
Au contraire de la langue française parlée dans l’Hexagone, le français du Québec intègre peu d’anglicismes. D’ailleurs, l’attachement du Québec à un français exempt de mots d’origine étrangère va si loin que le français québécois traduit certains mots anglais, pourtant sans équivalent dans la langue française. Les adeptes de la restauration rapide récupèrent par exemple leur commande au « service-au-volant » (drive-in) et les familles, leurs courses de la semaine à l’espace « cueillette » des supermarchés (drive). Les titres de film sont eux aussi traduits systématiquement. Au Québec, Jennifer Grey et Patrick Swayze se sont ainsi retrouvés à l’affiche de Danse lascive, plus connu sous le nom de Dirty Dancing et le multi oscarisé Danny Boyle a vu son Slumdog Millionnaire francisé en Le Pouilleux millionnaire.
4
Mettez de la douceur
Dans les échanges ponctuant votre road trip au Québec, privilégiez la convivialité et la bienveillance. Ainsi, on passe très rapidement au « tu » dans les conversations. Plus vite vous ferez naturellement la même chose et mieux vous serez intégré. Les conversations sont assez libres et abordent beaucoup de sujets (on évitera quand même ceux de la politique ou de la religion). Il est toutefois très rare qu’on parle de soi pour se mettre en avant. Quand il y a désaccord dans une conversation, celui-ci se manifeste en douceur et toujours de manière constructive. Un Québécois mettra rarement son interlocuteur dans l’embarras en lui hurlant dessus, préférant mettre sa critique « en sandwich », entre deux phrases laudatives. Enfin, l’ironie est peu ou mal comprise, on lui préfère un humour plus direct.
Luciole,
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