Géographie de l'Islande
L’Islande se trouve pile à cheval sur les plaques eurasienne et américaine, ce qui lui confère un tempérament particulièrement volcanique. La géothermie a de tout temps façonné l’Islande : gigantesques champs de lave, solfatares, fumerolles, sources d’eau chaude, roches colorées… Pas étonnant que le mot geyser vienne de l’islandais. On ne compte pas moins de 130 volcans actifs dont l’Askja et le Krafla, particulièrement surveillés, tout comme la plupart des volcans sous-glaciaires, le Katla étant en haut de la liste.
Pays de feu, l’Islande est également une terre de glace (c’est d’ailleurs la traduction du mot Island). Avec 8 300 km², le Vatnajökull est le plus vaste glacier d’Europe. Beaucoup plus petit, le Snæfellsjökull (11 km²), est le plus célèbre : c’est de son cratère que les héros de Jules Verne entamèrent leur voyage au centre de la Terre. L’eau des glaciers alimente les nombreux cours d’eau, lacs, cascades et chutes d’eau. Les côtes islandaises sont très découpées. Dans le Nord-Ouest, les glaces ont creusé d’innombrables fjords, souvent escarpés et spectaculaires. La côte Sud-Ouest est plus plane ; elle recueille l’essentiel de la population (région de Reykjavík). L’intérieur du pays est occupé par un haut plateau constitué de champs de lave et de déserts minéraux, formant des paysages fascinants.
L’Islande possède de nombreuses îles, dont l’archipel des Vestmann au Sud et l’île de Grímsey, à l’extrême Nord, sur le cercle polaire arctique. En 1963, une énorme éruption volcanique a fait naître une petite dernière, l’île de Surtsey, inscrite désormais sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco et protégée des hommes.