Le parc national de Chobe

Le parc de Chobe porte le nom de la rivière qui alimente le nord du Botswana. Voisin des chutes Victoria et des riches forêts du Zimbabwe et de la Zambie, prolongement de la réserve de Morémi, cet espace étonne d’abord par la variété de ses paysages : forêts de feuillus sur la bordure est (Nogatsaa et Tchinga), marécages et plaines alluviales au nord et à l’ouest (River Front), rochers improbables surplombant les plaines du Sud. Les animaux omniprésents s’égayent dans ce paradis de 11 000 km².

De nombreux éléphants, des buffles, girafes, zèbres, hippopotames, la très rare antilope roanne, le guib harnaché, différentes espèces de cobes. Les carnivores sont représentés par les lions, léopards, hyènes et crocodiles. Tout ce beau monde se trouve contraint à la saison sèche (de mai à octobre) de se rassembler sur les rives de la Chobe, faute d’autres points d’eau.

Une cohabitation brève et sous adrénaline que vous observerez en safari à Chobe au lever et au coucher du soleil. À Savute, le site où éléphants et prédateurs sont en plus grand nombre, la géographie se rebelle à toute tentative d’explications mais n’en est pas moins l’une des zones les plus fréquentées du parc. Territoire des Bayei, des Hambukushu et des San, la région est prisée depuis l’expédition de David Livingstone en 1855.

Elle est depuis LA destination privilégiée des grands safaris. De ce fait, très tôt, la question d’une protection s’est posée. À l’instar de la réserve Morémi, le parc national n’aurait pu préserver une faune si riche sans l’adhésion et la participation des populations autochtones. Au nord-est, Kasane, ville moderne, borde le parc des chutes Victoria.