Le guide Bolivie
Cuisine et gastronomie : à goûter, à siroter en Bolivie
Santé !
L’eau n’est pas potable partout en Bolivie. Privilégiez donc l’eau minérale en bouteille, disponible dans presque toutes les villes.
Softs : Spécialité de Tarija, l’aloja est une boisson à base de céréales (blé, maïs ou quinoa). Le refresco de quinoa, mélange de jus de pomme, de lait et de quinoa, est également très apprécié. Tout comme le somo, un breuvage rafraîchissant à base de maïs. Pour ce qui est des boissons gazeuses, les curieux goûteront la Papaya Salvietti ou le populaire Coka Quina, préparé avec des feuilles de coca et de quinine.
Boissons chaudes : Servie au petit déjeuner, l’api est une boisson de l’Altiplano andin à base de maïs violet, de cannelle et de clou de girofle. En cas de mal de l’altitude, sirotez un mate de coca, une tisane légère de feuilles de coca, ou éventuellement un trimate qui accompagne les feuilles de coca de camomille et d’anis.
Boissons alcoolisées : Dans ce rayon, vous aurez du choix ! Goûtez la chicha, confectionnée à partir de maïs (et parfois de fruits) fermentés. À Cochabamba, Punata et Tarata, où elle est réputée, on la sert pure avec du clou de girofle ou avec du sorbet à la cannelle. À Santa Cruz, elle est souvent servie non alcoolisée. Plutôt envie d’une blonde ? Optez pour la Paceña de La Paz. Parmi les autres bières du pays, on peut citer la Taquiña de Cochabamba ou la Huari d’Oruro. Côté vin, l’histoire viticole commencée en 1548 se poursuit principalement dans la vallée de Tarija, où sont produits des crus qualitatifs et tout en finesse. Autres spécialités : le singani, une eau-de-vie de raisin utilisée dans de nombreux cocktails.
À table !
Peu connue, la copieuse cuisine bolivienne ne dispose que de quelques ingrédients de base, mais qu’elle décline en de nombreuses variations. La journée commence par une croustillante marraqueta. La salteña est un chausson fourré aux légumes et à la viande venu du nord de l’Argentine. C’est l’incontournable en-cas du milieu de matinée. Le déjeuner (almuerzo) est le repas principal. Il comporte en principe une soupe, un plat, suivi d’un café ou d’un thé, parfois d’un dessert pour les plus gourmands. Le dîner (cena), quant à lui, se limite à un plat unique.
La pomme de terre, base de l’alimentation des peuples andins depuis 6000 ans av. J.-C., est omniprésente. On en compte plusieurs centaines de variétés. Du côté des céréales des Andes, on trouve bien évidemment le quinoa, central dans l’alimentation inca et délicieux en soupe ou avec du lait, mais aussi le millmi (amarante) et le tarwi (graines de lupin).
Côté viandes, où le bœuf et le poulet prédominent, il existe une grande variété de plats : milanese de pollo ou de llama (viande séchée), churrasco (steak grillé), sajta de pollo (poulet mijoté avec des oignons, de l’ail et du cumin), aji de lengua (langue de bœuf), anticuchos (brochettes de cœur de bœuf) ou pacumuto (brochettes de viande typique de la région de Santa Cruz).
La cuisine bolivienne n’est pas très épicée. Toutefois, gare à la llajwa, un condiment à base de piment à disposition sur toutes les tables du pays et redoutable pour les papilles.
En dessert, savourez les fruits juteux que l’on trouve partout à profusion : papayes, mangues, oranges et fruits de la forêt en Amazonie, aussi délicieux à croquer qu’à boire.
Luciole,
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