4 conseils pour se fondre dans le décor

1

Bien s'acclimater

En altitude, l’oxygène se raréfie et le corps doit s’adapter. Si la transition est trop brusque, on peut souffrir de mal aigu des montagnes. Les troubles qui y sont associés sont assez divers : maux de tête, fatigue ou somnolence, essoufflement, vertiges, perte d’appétit, nausée… Ces symptômes s’estompent généralement au bout de quelques heures, voire un jour ou deux. Il faut surtout limiter ses efforts et gagner progressivement en altitude. Pensez également à bien vous hydrater. Tout symptôme plus sérieux peut être le signe d’une complication grave. Il est impératif de redescendre immédiatement et de consulter un médecin spécialisé.

2

Rester courtois

Courtoisie et bienséance sont de règle pendant votre voyage en Bolivie. Ses habitants sont en effet très respectueux. On salue toujours les personnes rencontrées et on se serre volontiers la main en se regardant dans les yeux. La forme de politesse usted est très employée et vos efforts pour vous exprimer dans la langue locale seront appréciés. Vous marquerez également des points en montrant un peu d’intérêt pour les engouements boliviens : football, politique, musique… Lorsqu’ils font la fête, les Boliviens lèvent facilement le coude. Si vous êtes invité, il faudra trouver un équilibre entre la politesse due aux hôtes et votre capacité à tenir l’alcool.

3

Respecter les croyances

Avec la bénédiction de l'ancien président aymara Evo Morales, les pratiques religieuses indigènes se sont renforcées. À La Paz, vous croiserez peut-être des yatris, ces chamans qui lisent l'avenir dans les feuilles de coca. Ils se rendent au marché aux Sorcières où, en lieu et place des fruits et légumes, s'alignent becs de toucans séchés, herbes et graines, poudres colorées… Tous ces produits font partie de la pharmacopée aymara et aident à combattre microbes et mauvais esprits. Certaines pratiques pourraient vous interpeler mais gardez en tête que le droit au respect des croyances est un droit fondamental. Avant de photographier un yatri ou un rituel, demandez l'autorisation. Votre cliché sera moins spontané mais les Boliviens vous en seront reconnaissants.

4

Essayer la coca

Si vous pensez que les cocaleros ont à voir avec un célèbre soda, vous n'y êtes pas. Les cocaleros sont les cultivateurs de coca, une plante consommée depuis toujours par les populations aymara et quechua. On lui prête des vertus énergisantes et elle est recommandée en cas de soroche, ou mal d'altitude. La coca peut être consommée en infusion, le maté de coca, ou être mastiquée, une action connue sous le nom d'acullico.  En Bolivie, rien ne vous empêche de siroter un maté de coca en cas de soroche. Avec la Colombie, le pays est en effet l'un des seuls autorisés à cultiver et vendre la coca. C'est dire l'importance de cette plante à laquelle les Boliviens rendent hommage tous les 12 mars, lors de la Journée nationale de la mastication de la feuille de coca.